Farida

«Elle était l’un des piliers de toutes ces sociétés, une source d’inspiration pour nous tous, un modèle de détermination, de compétence, d’humanisme, de positivité et une véritable machine de travail sans relâche. Honnêtement, elle était d’un engagement et d’une détermination sans réserve.»

Plus qu’une oraison funèbre simplement lue sur le corps sans vie de Farida Yacine Gabriella Sawadogo, c’est un cri à la vie, que ses anciens collaborateurs ont poussé ce jeudi 7 septembre à l’occasion de l’inhumation de cet être attachant, à qui Pierre Corneille aurait fait dire, comme Rodrigue dans Le Cid, qu’«aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années».

Ce texte qui pourrait s’intituler «Appel à poursuivre la noble oeuvre de Fafa», a rappelé à la foule nombreuse qui a accompagné «Ida», «Madame la Présidente», «PCA», «Madame l’Administratrice», «Administratrice SAWADOGO», «Madame SAWADOGO», à sa dernière demeure au cimetière municipal de Saint Léon, après avoir veillé en prière, le 6 septembre, pour la montée de son âme au ciel, que la fille des SAWADOGO et l’épouse des SAVADOGO a vécu la bonne vie et mené le bon combat.